La trousse en cuir d'agneau
Parfois le temps maussade de l'automne à ça de bon que l'activité couture / tricot / bricolage devient une évidence le week-end. Ainsi il y a peu, j'ai ressorti des peaux "avec défauts" de d'autres clients que m'avait donné le gentil tanneur qui produit mes cuirs d'agneaux pour les si jolis petits chaussons. J'ai ainsi pu tailler dans les jolies parties de la peau couleur cognac de quoi faire une nouvelle pochette... Une de plus :) La taille de la pochette a été déterminée par la taille de mon iPad qui m'a servi de gabarit pour découper le rectangle de base (grosse flemoïte aigue ce we-là pour faire le moindre patron avec des angles droits.. C'est bête, la pochette est au final un peu petite à mon goût).
N'étant pas équipée de pied teflon pour faire glisser le cuir facilement ou de tout autre accessoire digne d'un pro, j'ai fait dans la débrouille :
* utiliser règle métal, tapis de coupe et cutter pour les petites pièces fines comme la dragonne
* et pour que tout glisse bien sous le pied de biche, j'ai positionné parfois sous la peau de l'organza de coton tissé très large que j'ai découpé très facilement autour des coutures par la suite pour l'enlever (ou si vous avez du papier de soie sous la main... je ne sais pas si je suis très claire !)
* Mais surtout, astuce number one de tous les maroquiniers : coller entre elles les pièces à surpiquer au préalable. Surtout pour piquer un cuir souple comme l'agneau car il se détend et se déforme beaucoup. Avec de la colle blanche pour enfant en ce qui me concerne, afin de ne pas encrasser l'aiguille lors de son passage avec tout autre colle trop ... collante, hum !
Au final je suis bien contente du mélange cognac / noisette et du rendu qui est franchement très net et bien fini. D'ailleurs mon maroquinier que je croisais peu de temps après m'a félicitée pour la qualité de mon travail... Faut dire que d'habitude je lui fournis des prototypes dégue*ulasses où je ne m'applique pas vraiment autant !!!